JEAN II LE BON Gros mode à la fleur de lis dit “patte d'oie” n.d. s.l.poids 3gr80
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AVERS


Titulature avers :+ IOHANNES: DEI: GRA: FRANCORVM: REX, (PONCTUATION PAR DEUX POINTS SUPERPOSÉS).
Description avers :Lis couronné avec trèfle en cœur, dans un polylobe tréflé accosté de roses.
Traduction avers :(Jean, par la grâce de Dieu, roi des Francs).

REVERS


Titulature revers :+ BNDICTV: SIT: NOME: DNI: NRI: DEI: IHV: XPI, (PONCTUATION PAR DEUX POINTS SUPERPOSÉS).
Description revers :Croix cantonnée de quatre lis.
Traduction revers :(Béni soit le nom de notre seigneur Jésus-Christ).

COMMENTAIRE


Très rare dans cet état de conservation.

HISTORIQUE


JEAN II LE BON

(22/08/1350-8/04/1364)

Jean, duc de Normandie, monta sur le trône de France à lâge de trente-et-un ans, ayant déjà à son actif une longue expérience de campagnes militaires. Dentrée, il saliéna Charles de Navarre en cédant le comté dAngoulême à son favori, le connétable Charles dEspagne. Ce dernier fut assassiné par le Navarrais en janvier 1354. Au mois de février suivant, Jean dut conclure le traité de Mantes avec Charles et lui céder de vastes domaines en Normandie. Pour répondre à la création de lordre de la Jarretière en 1348, Jean institua lordre de lÉtoile, en 1351. En 1355, le prince Noir, fils dÉdouard III, commença la guerre en Guyenne. Sa chevauchée le mena en Armagnac, puis en Languedoc. Dans le même temps, les Anglais lançaient des raids depuis Calais. La monnaie seffondrait, linsécurité était générale. En décembre 1355, les États généraux sassemblèrent dans la grande salle du palais de la Cité. Il fut décidé de lever un impôt pour lutter contre les Anglais. Sa perception fut confiée à des " élus " nommés par les États. Lannée suivante, de nouveaux États généraux furent réunis, toujours pour traiter de la perception de limpôt. Lévêque de Laon, Robert Le Coq, chercha alors à dresser le prince Charles, duc de Normandie, contre son père. La même année, les Anglais du duc de Lancastre ravageaient la Normandie. Voulant mettre un terme aux chevauchées du prince Noir, Jean II le coupa de Bordeaux et le contraignit à la bataille près de Poitiers. Le sort des armes fut défavorable aux Français et Jean fut pris et emmené en captivité en Angleterre. Charles prit le titre de lieutenant du roi puis, en 1358, celui de régent. À Paris, les bourgeois portaient à la prévôté des marchands Étienne Marcel, dune vieille famille de drapiers, qui, aux États de 1356, avait pris la tête dun parti qui demandaient la participation des États au gouvernement. De nouveaux États généraux, convoqués en février 1357 par Charles, furent plus défavorables encore à la monarchie. Robert Le Coq et son parti tendaient à placer la royauté sous contrôle : nomination de réformateurs généraux chargés dépurer ladministration, périodicité des États, entrée au Conseil de dix délégués des États. Le 22 février 1358, Étienne Marcel et ses partisans envahissaient le palais de la Cité et assassinaient les maréchaux de Champagne et de Normandie sous les yeux du Dauphin. Bientôt, Charles quitta Paris et convoqua les États pour le 4 mai à Compiègne. La peste, les jacqueries, les désordres lassèrent lopinion et la ramenèrent du côté du pouvoir. Le 31 juillet 1358, Étienne Marcel était assassiné à son tour et, le mois suivant, le régent revenait dans Paris. Cependant, lanarchie gagnait à présent tout le royaume. Les chevauchées des capitaines anglais mettaient à sac les provinces. Il fallut traiter : le 24 mars 1359, pour recouvrer la liberté, Jean acceptait de payer une rançon de quatre millions décus et de céder à Édouard une grande Aquitaine en pleine suzeraineté. Le traité de Brétigny, en mai suivant, ramena la rançon à trois millions et les cessions territoriales à lAquitaine, à Calais et au Ponthieu. Un traité solennel, signé à Calais en octobre, confirma ces dispositions. Libéré, Jean II décida de partir à la Croisade. En août 1362, il quittait Paris pour Avignon. Cependant, le jeune Louis dAnjou venait de senfuir dAngleterre. Fidèle à sa parole, Jean remit le gouvernement du royaume à Charles et revint à Londres en janvier 1364 pour prendre la place de son fils. Il y mourut quelques temps après

Consultez mes autres objets!
achats malin

MONNAIE DE PLUS EN PLUS DIFFICILE

Trouvé

dans son jus nonnettoyée

admiréla beautéportrait empereur

la chevelure a quasiment pas usure


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Titulature avers :+ IOHANNES: DEI: GRA: FRANCORVM: REX, (PONCTUATION PAR DEUX POINTS SUPERPOSÉS).
Description avers :Lis couronné avec trèfle en cœur, dans un polylobe tréflé accosté de roses.
Traduction avers :(Jean, par la grâce de Dieu, roi des Francs).

REVERS


Titulature revers :+ BNDICTV: SIT: NOME: DNI: NRI: DEI: IHV: XPI, (PONCTUATION PAR DEUX POINTS SUPERPOSÉS).
Description revers :Croix cantonnée de quatre lis.
Traduction revers :(Béni soit le nom de notre seigneur Jésus-Christ).

COMMENTAIRE


Très rare dans cet état de conservation.

HISTORIQUE


JEAN II LE BON

(22/08/1350-8/04/1364)

Jean, duc de Normandie, monta sur le trône de France à lâge de trente-et-un ans, ayant déjà à son actif une longue expérience de campagnes militaires. Dentrée, il saliéna Charles de Navarre en cédant le comté dAngoulême à son favori, le connétable Charles dEspagne. Ce dernier fut assassiné par le Navarrais en janvier 1354. Au mois de février suivant, Jean dut conclure le traité de Mantes avec Charles et lui céder de vastes domaines en Normandie. Pour répondre à la création de lordre de la Jarretière en 1348, Jean institua lordre de lÉtoile, en 1351. En 1355, le prince Noir, fils dÉdouard III, commença la guerre en Guyenne. Sa chevauchée le mena en Armagnac, puis en Languedoc. Dans le même temps, les Anglais lançaient des raids depuis Calais. La monnaie seffondrait, linsécurité était générale. En décembre 1355, les États généraux sassemblèrent dans la grande salle du palais de la Cité. Il fut décidé de lever un impôt pour lutter contre les Anglais. Sa perception fut confiée à des " élus " nommés par les États. Lannée suivante, de nouveaux États généraux furent réunis, toujours pour traiter de la perception de limpôt. Lévêque de Laon, Robert Le Coq, chercha alors à dresser le prince Charles, duc de Normandie, contre son père. La même année, les Anglais du duc de Lancastre ravageaient la Normandie. Voulant mettre un terme aux chevauchées du prince Noir, Jean II le coupa de Bordeaux et le contraignit à la bataille près de Poitiers. Le sort des armes fut défavorable aux Français et Jean fut pris et emmené en captivité en Angleterre. Charles prit le titre de lieutenant du roi puis, en 1358, celui de régent. À Paris, les bourgeois portaient à la prévôté des marchands Étienne Marcel, dune vieille famille de drapiers, qui, aux États de 1356, avait pris la tête dun parti qui demandaient la participation des États au gouvernement. De nouveaux États généraux, convoqués en février 1357 par Charles, furent plus défavorables encore à la monarchie. Robert Le Coq et son parti tendaient à placer la royauté sous contrôle : nomination de réformateurs généraux chargés dépurer ladministration, périodicité des États, entrée au Conseil de dix délégués des États. Le 22 février 1358, Étienne Marcel et ses partisans envahissaient le palais de la Cité et assassinaient les maréchaux de Champagne et de Normandie sous les yeux du Dauphin. Bientôt, Charles quitta Paris et convoqua les États pour le 4 mai à Compiègne. La peste, les jacqueries, les désordres lassèrent lopinion et la ramenèrent du côté du pouvoir. Le 31 juillet 1358, Étienne Marcel était assassiné à son tour et, le mois suivant, le régent revenait dans Paris. Cependant, lanarchie gagnait à présent tout le royaume. Les chevauchées des capitaines anglais mettaient à sac les provinces. Il fallut traiter : le 24 mars 1359, pour recouvrer la liberté, Jean acceptait de payer une rançon de quatre millions décus et de céder à Édouard une grande Aquitaine en pleine suzeraineté. Le traité de Brétigny, en mai suivant, ramena la rançon à trois millions et les cessions territoriales à lAquitaine, à Calais et au Ponthieu. Un traité solennel, signé à Calais en octobre, confirma ces dispositions. Libéré, Jean II décida de partir à la Croisade. En août 1362, il quittait Paris pour Avignon. Cependant, le jeune Louis dAnjou venait de senfuir dAngleterre. Fidèle à sa parole, Jean remit le gouvernement du royaume à Charles et revint à Londres en janvier 1364 pour prendre la place de son fils. Il y mourut quelques temps après

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